L’activité commerciale reste sous le contrôle des intégrateurs qui imposent des tarifs très bas aux éleveurs et aux négociants qui ramassent les veaux. De nombreux opérateurs ne font plus l’effort de passer dans les fermes, sauf pour une clientèle fidèle qui commercialise également des vaches. Les frais de commercialisation sont de plus en plus contraints. L’exportation qui est souvent la porte de secours à cette période de l’année n’a pas de gros besoins et se cale sur les prix du marché français.
La tendance reste baissière avec un tri souvent très sévère dans les centres d’allotement. Les prim’holsteins de 45-50 kg se valorisent entre 30 et 60 € et les bons veaux de 50-60 kg se vendent de 70 à 95 €. En montbéliards, le recul de l’offre sur La Talaudière ou Bourg-en-Bresse permet de stabiliser les prix des gros veaux d’exportation, mais la majorité des veaux reste destinée à l’engraissement. La gamme tarifaire va de 60 à 110 € pour les veaux légers, de 130 à 170 € pour les sujets convenables de 50-65 kg et de 180 à 220 € pour les meilleurs à l’exportation. La pression des acheteurs demeure très forte sur les taupes, gris et croisés blanc bleu R de moins de 55 kg qui se valorisent entre 110 et 180 €, et de 50 à 100 € pour les femelles. Les croisés convenables R de plus de 60 kg sont malmenés et se situent entre 200 et 280 €. Les bons limousins se stabilisent sur le marché de Lezay avec des veaux U de plus de 65 kg qui partent entre 520 et 590 €.
Le nombre de cas positifà à la FCO après PCR est en forte progression. La gestion des veaux positifs est compliquée et engendre de fortes tensions entre les opérateurs.