Le marché export fait la même chose avec des coûts de PCR qui continuent de peser sur les gains des éleveurs. Face à la faiblesse des tarifs actuellement pratiqués et au séisme qui secoue la filière de la viande, les négociants sont très inquiets de ce que sera le commerce à partir de septembre.
Les tarifs restent inchangés dans les prim’holsteins avec des lots de bons veaux de 50-55 kg qui se valorisent de 110 à 120 €. Cette gamme de marchandise se négociait entre 160 et 180 € il y a un an. Ce matin sur le marché de Château-Gontier, les lots de prim’holsteins ou normands de 40-45 kg se sont vendus de 70 à 90 € en fonction de la conformation et le gros des volumes pesant de 45 à 50 kg se valorise entre 90 et 110 €.
La tendance reste ferme dans les bons montbéliards destinés à l’exportation dans le Sud-Est avec des 50-65 kg négociés entre 250 et 300 € sur les marchés de Bourg-en-Bresse ou de La Talaudière. Les acheteurs ont en revanche accentué la pression sur les veaux mis en place sur la France avec des baisses de 20 à 25 €.
Cette tension commerciale se répercute sur les croisés laitiers d’entrée de gamme. Les mâles taupes convenables se négocient entre 100 et 180 €. Le commerce est sélectif avec des tarifs juste maintenus dans les bons croisés blanc bleus ou montbéliards buveurs. Le commerce se montre en revanche plus difficile dans les veaux allaitants (qui ont été allaités) et qui sont souvent non buveurs. Cette observation est particulièrement marquée dans les charolais.