L’offre est suffisante pour les besoins parmi la marchandise légère. Les bons veaux se vendent sans trop de difficultés que ce soit sur la France ou l’Espagne, même si les places disponibles sont nettement moins nombreuses qu’il y a un an. Ce matin sur le marché de Lezay, les prim’holsteins se sont négociés de 70 à 110 € pour les 45-55 kg et de 110 à 125 € pour les lourds. Les veaux légers restent faiblement valorisés.

 

Les transactions sont plus fermes dans les montbéliards avec une demande soutenue à l’exportation. Les gros montbéliards qui partent vers l’Espagne se négocient entre 240 et 270 € sur les marchés de La Talaudière, Bourg-en-Bresse et Saint-Laurent-de-Chamousset ou dans les centres de regroupement privés. Les lots de montbéliards convenables d’engraissement se vendent entre 180 à 200 €, alors que les sujets plus légers rebondissent entre 100 et 160 €.

 

Dans les bons veaux de race pure ou croisés U, la modestie saisonnière de l’offre ne permet pas aux acheteurs de peser sur les prix. Le commerce est calme, mais les tarifs se maintiennent entre 400 et 500 € pour atteindre les 550 € dans les meilleurs mâles limousins et croisés charolais U. Les mâles plus légers et les femelles convenables se vendent entre 250 et 350 €.