« La dernière semaine avant la trêve des confiseurs débute sans réelle nouveauté sur le marché des grains, constate Argus Media dans sa note quotidienne du 16 décembre 2025. Dans ce contexte, c’est la morosité qui domine. La fermeté de l’euro/dollar, proche de 1,1800, continue de pénaliser des cours européens déjà fragilisés par l’abondance mondiale, tandis que la faiblesse du pétrole n’apporte aucun soutien au complexe des matières premières agricoles ».
Ainsi lundi 15 décembre sur Euronext, la tonne de blé a reculé de 1,25 € par rapport à la clôture précédente, sur ses deux premières échéances, terminant la séance à 187,75 € sur l’échéance de mars 2026 et à 190,50 € sur mai 2026. Ce mardi 16 décembre, peu après 11 h 30, elle perdait encore 0,25 € sur les échéances de mars et de mai, pour s’échanger à 187,50 et 190,25 €.
La récolte de maïs à la peine en Ukrainienne
Le maïs s’en sort en revanche un petit mieux, « bénéficiant encore du soutien lié aux faibles importations en provenance d’Ukraine dans l’Union européenne ces dernières semaines, détaille le cabinet. La récolte [y] peine à progresser, sur les rives de la mer Noire, ce qui maintient l’intérêt pour les origines françaises et entretient le très faible écart de prix entre blé et maïs sur Euronext ». La tonne de maïs a clôturé à 186,00 € (+ 0,25 €) sur l’échéance de mars 2026 et à 188,00 € (stable) sur l’échéance de juin 2026. Mardi 16 décembre, peu après 11 h 30, elle se négociait encore à 186,00 € sur l’échéance de mars, et perdait 0,25 € sur celle de juin.
À la Bourse de Chicago, « le marché du blé était sous pression lundi », analyse Sitagri dans sa note quotidienne du 16 décembre. Il rapporte une baisse de 8,50 cents par boisseau sur l’échéance de mars, avec une clôture à 5,2075 dollars. Et sur le marché du maïs, « les contrats à terme ont affiché une faiblesse persistante », complète le cabinet. Le boisseau échéance mars a terminé la séance à 4,3975 dollars, reculant de 1 cent.