Dans sa lettre du 17 juin, Argus Media estime que « les fondamentaux du marché des grains ont rapidement repris le dessus » sur l’incertitude géopolitique. Ainsi, le lundi 16 juin 2025 sur Euronext, la tonne de blé a clôturé à 200,25 € (–2,50 € par rapport à la clôture précédente) sur l’échéance de septembre et à 210,75 € (–1,75 €) sur celle de décembre. La tonne de maïs a terminé la séance à 185,50 € (–2,25 €) sur l’échéance d’août et à 194,50 € (–2,75 €) sur celle de novembre.

Ce mardi 17 juin, peu avant 11 heures sur Euronext, la tonne de blé s’affichait à 200,75 € (+0,50 €) sur l’échéance de septembre et à 211,25 € (+0,50 €) sur celle de décembre. Celle de maïs débutait la séance à 186,00 € (+0,50 €) sur l’échéance d’août et à 194,75 € (+0,25 €) sur celle de novembre.

Déficit de compétitivité

Argus Media indique que « le blé européen souffre toujours d’un déficit de compétitivité sur la scène internationale et doit composer avec l’importante récolte attendue dans la région de la mer Noire. »

Dans un bulletin publié le 16 juin, la Commission européenne estime que la production ukrainienne de blé pourrait atteindre 24,8 millions de tonnes, en retrait de 7 % par rapport à la moyenne quinquennale mais en hausse de 5 % sur un an. Le rendement moyen est estimé à 42,8 q/ha (+1 % par rapport à la moyenne, –3 par rapport à 2024).

La moisson d’escourgeon a débuté en France. « Les premiers retours du terrain restent encore trop limités pour permettre une extrapolation à l’échelle nationale », juge Argus Media.

Du côté du maïs, la moisson brésilienne se poursuit « avec près de 10 % de la safrinha déjà moissonnés, ce qui exerce une pression à la baisse sur les prix internationaux. » Sitagri indique qu’aux États-Unis, les cours du maïs ont enregistré « de fortes pertes » lundi 17 juin : de –8 à –12 centimes de dollar par boisseau sur la plupart des contrats.