Argus Media-Agritel fait état d’un « rebond technique hier sur les marchés après la forte baisse de la veille. Les niveaux de supports techniques sont bataillés sur les marchés à terme de part et d’autre de l’Atlantique, sur les grains mais aussi sur le pétrole. »

Ainsi, le mardi 9 janvier 2024 sur Euronext, la tonne de blé a clôturé à 219,50 euros (+1 euro par rapport à la clôture précédente) sur l’échéance de mars et à 223,75 euros (+1,25 euro) sur celle de mai. La tonne de maïs a terminé la séance à 193,25 euros (–0,25 euro) sur l’échéance de mars et à 199,25 euros (–0,25 euro) sur juin.

Ce mercredi 10 janvier 2024, vers 11 heures sur Euronext, la tonne de blé s’affichait à 219,25 euros (–0,25 euro) sur l’échéance de mars et à 223,75 euros (stable) sur celle de mai. La tonne de maïs démarrait la séance à 193 euros (–0,25 euro) sur l’échéance de mars et à 199 euros (–0,25 euro) sur celle de juin.

Blé français « pas du tout compétitif »

Selon le cabinet, « les acheteurs profitent de la baisse pour revenir aux achats à l’image de l’Égypte. Le Gasc a ainsi acheté hier un important volume 360 000 t de blé russe et 60 000 de blé ukrainien au prix de 265 $/t Fob ». Argus Media-Agritel estime que cela « souligne toujours la domination de ces origines » vis-à-vis du blé français, « pas du tout compétitif à 272 $/t Fob sur cette destination ».

Aux États-Unis, le blé et le maïs ont clôturé en très légère hausse « sur fond de rebond technique et de rachats généralisés de la part des fonds qui ont peu forcé à la vente la veille », estime Argus Media-Agritel.

Le cabinet indique qu’« en ce milieu de semaine, les opérateurs vont ajuster leurs positions et se positionner dans l’attente des diverses et multiples publications de l’USDA [ministère américain de l’Agriculture] de ce vendredi 12 janvier. »