Un support pour deux-roues sur l’attelage du tracteur

Le projet Tract’moi a été développé par deux élèves ingénieurs à l’Icam de La Roche-sur-Yon. Baptiste Cormerais et Clovis Richard ont tous deux des parents agriculteurs. Ils ont conçu un dispositif attelable pour porter les deux-roues comme les vélos ou les trottinettes électriques.

 

L’idée est de faire gagner du temps et de l’autonomie au conducteur tout en diminuant les coûts du tracteur. Le carburant consommé, l’usure des pneus, les heures ajoutées au compteur sont autant de bonnes raisons de limiter son usage pour des déplacements sur la route.

 

Tract’moi est pensé pour rentrer déjeuner, venir réceptionner une livraison à la ferme ou encore aller déposer ou récupérer un tracteur à la concession par exemple. Initié en septembre 2020, le projet en est à ses balbutiements, mais le concept séduit et a été récompensé par le jury d’Agreen Startup.

 

Le dispositif sera installé sur n’importe quel attelage à trois points normalisé et sera lui-même équipé des mêmes standards. L’idée est de le placer entre le tracteur est une masse ou un outil.

 

Il est conçu pour porter plusieurs dizaines de kilos afin de s’adapter aux nouveaux vélos électriques. Un système de glissière permettra de facilement monter le deux-roues. Une alimentation électrique est prévue en option pour assurer la recharge en roulant.

Un conteneur solaire pour les sites hors réseau

Ecosun Innovations a été fondée en 2015. L’entreprise propose des solutions photovoltaïques conteneurisées dites « Plug and Play » (prêtes à l’emploi) pour les zones non connectées au réseau électrique. L’offre s’étend sur des puissances allant de 5 kWc à 144 kWc.

 

Certains modules sont très mobiles et sont installés sur une remorque. D’autres sont semi-mobiles, comme Fix-Watt et peuvent être installés de manière permanente. Ce modèle est un container qui comprend une cellule de commandes isolée et climatisée ainsi que des batteries précâblées.

 

L’entreprise a installé une trentaine de projets dans le monde à ce jour, et en a une centaine dans les tuyaux. En très forte croissance, la société travaille à l’industrialisation en série de ses solutions et a vu EDF entrer dans son capital à hauteur de 29 %.

Une solution de prégermination des semences

La société Boss (pour Booster of Seeds and Seedlings) a été fondée cette année et fait partie des lauréats du concours Vegepolys Valley. Elle propose un nouveau procédé de « priming » des semences, c’est-à-dire de traitement de prégermination, à destination des semenciers.

 

L’inconvénient majeur des technologies préexistantes est de réduire la durée de conservation des lots de semences traitées, ce qui génère d’importantes contraintes logistiques. La nouvelle recette proposée par Boss peut porter à plus de 18 mois la durée de conservation, offrant la possibilité d’un report de stocks.

 

La technologie est utilisable en agriculture biologique et se veut sur mesure, adaptée aux besoins des clients. Les paramètres d’amélioration proposés vont de la vitesse et l’homogénéité de la germination à la gamme de températures supportées et aux capacités de développement en conditions défavorables. Le développement d’une protection intégrée contre les pathogènes est en cours, pour améliorer la robustesse des jeunes plants et diminuer l’usage de produits phytosanitaires.