Ynsect récolte 20 millions d’euros auprès de l’Union européenne

Après avoir bouclé une levée de fonds record de 110 millions d’euros, la start-up spécialisée dans l’élevage d’insectes devient la première entreprise française à obtenir 20 millions d’euros de l’Union européenne, un chiffre d’une ampleur inédite. Créée en 2011, Ynsect à pour but d’installer une nouvelle usine de production d’insectes près d’Amiens d’ici 2021. Celle-ci s’annonce être entièrement automatisée pour produire des protéines de larves Molitor haut de gamme. Avec ce nouvel outil, Ynsect espère atteindre les 1 500 tonnes de protéines par mois. À titre de comparaison, son site actuel dans le Jura à une capacité de production de 30 tonnes par mois.

Natup et Nextalim étudient un projet de ferme d’insectes

La production de protéines d’insectes a le vent en poupe puisque deux autres spécialistes du secteur s’associent pour lancer un projet de production ambitieux. Cette fois, ce sont les larves de Hermetia illucen qui sont privilégiées pour une quantité de production projetée de 10 000 à 15 000 tonnes par an. Une économie circulaire visant à récupérer de la matière organique issue de matières agricoles et agroalimentaires qui sera consommée par les insectes, qui devraient créer 20 à 40 emplois espèrent les organismes.

Un réseau pour les pièces neuves anciennes

La plate-forme de BartsParts permet aux concessionnaires du monde entier de mettre à la vente leurs pièces restées longtemps invendues. L’agriculteur qui navigue sur la plate-forme a ainsi accès à la pièce même hors de la zone de chalandise du vendeur. Pour ce dernier, le téléchargement de son inventaire de pièces anciennes sur le site internet de BartsParts est gratuit. Celui-ci reste d’ailleurs anonyme. L’entreprise s’occupe également d’organiser la livraison de la commande vers l’utilisateur final. Créée en 2017, la solution est déjà en fonctionnement aux Pays-Bas en Allemagne en Autriche et en Belgique et compte près de 350 000 références grâce à plus de 300 vendeurs. Les entrepreneurs souhaitent désormais s’étendre au marché français et appellent les concessionnaires à se joindre à la plate-forme.

L’arboriculture a son intelligence artificielle

La surveillance par satellite ne s’arrête pas aux grandes cultures. En effet, la start-up d’Afrique du Sud Aerobotics, livre chaque semaine des indicateurs de performance des vergers tirés d’images satellites. Un algorithme d’intelligence artificielle analyse ces images. Il en résulte des informations sur l’indice de santé et de stress hydrique des plantes. Cela permet aussi de détecter les ravageurs et maladies. Des analyses qui peuvent être affinées par un survol des parcelles par drone de reconnaissance. Ainsi, l’entreprise déclare son application mobile capable d’estimer le calibre des fruits et d’anticiper les rendements. Une offre gratuite est mise en place pour inciter les producteurs à se rendre compte de l’efficacité du produit. L’application dénombre d’ailleurs déjà 5 900 utilisateurs pour 22 millions d’arbres analysés. Un succès qui s’explique par les problèmes de recrutement de main-d’œuvre qualifiée dans le secteur.