« Les cas de listérioses reculent sensiblement en 2017, avec 2 480 infections contre 2 509 en 2016. En revanche, la tendance s’accroît sur les cinq dernières années », rapporte l’Efsa, dans un communiqué publié le 12 décembre 2018. Les personnes âgées de plus de 84 ans sont les plus touchées.
« Dans cette tranche d’âge, les listérioses sont fatales dans 24 % des cas. Dans l’Union européenne, cette infection a été fatale dans un cas sur dix. » Les niveaux les plus importants de Listeria monocytogenes sont relevés dans les poissons et leurs dérivés (6 %), et les salades préparées (4,2 %).
Quant aux infections à campylobacter, les plus répandues chez l’homme, elles régressent sensiblement par rapport à 2016, avec 246 18 cas contre 246 917. Les viandes de poulet et de dinde sont principalement mises en cause (respectivement 37,4 % et 31,5 %).
Les salmonelloses ne reculent plus
« En 2017, le nombre de cas de salmonelloses a légèrement diminué, passant de 94 425 à 91 662, mais la tendance à la baisse amorcée en 2008 s’est enrayée ces dernières années », estime l’Efsa.
« Après des années de progrès significatifs dans la réduction des maladies d’origine alimentaire dans l’Union européenne, en particulier de Salmonella, la situation est au point mort, déclare Marta Hugas, scientifique à l’Efsa. Des efforts accrus sont nécessaires pour réduire les chiffres. »
Salmonella enteritidis est le type de salmonelle le plus souvent signalé chez l’homme, provoquant une infection sur sept. Sur la période 2013-2017, les cas restent stables.