“Après mon bac pro CGEA, je suis resté deux ans salarié sur la ferme, le temps de préparer mon projet”, raconte Thibaut Miller. Située à Bischholtz dans le Bas-Rhin (67), l’exploitation familiale, où le jeune homme est aujourd’hui associé avec son père, produit 700 000 litres de lait. Une centaine de taurillons y est également engraissée chaque année. “J’ai finalement choisi de développer la production laitière. L’atelier taurillons représente moins de travail, mais nous avons pas mal d’hectares en prairies naturelles. Le lait est un moyen de bien valoriser toute cette herbe.” Tout naturellement, Thibaut se tourne vers le Crédit Mutuel, chez qui les Miller sont clients depuis presque 40 ans. Une fidélité historique qui a ses raisons : “Avant, mon père et mon grand-père avaient une autre banque. Mais quand mon père a voulu s’installer, celle-ci n’a pas voulu le financer. Il s’est alors adressé au Crédit Mutuel… qui l’a suivi. Depuis, on s’est développés. On peut même dire que nous tirons bien notre épingle du jeu !”
Un dossier validé sans encombre
Le projet du jeune éleveur est de faire sortir de terre un nouveau bâtiment logettes pour le troupeau laitier, équipé d’un robot de traite. Audrey Deininger, chargé d’affaires agriculture de la caisse de Crédit Mutuel du secteur, se rend à plusieurs reprises sur la ferme pour chiffrer les modalités. “Nous avons travaillé ensemble sur le prévisionnel d’installation et les différentes formes de financement, détaille
la chargée d’affaires marché de l’agriculture. C’est un dossier que nous avons validé sans encombre. La seule spécificité a été pour le bâtiment, dont nous avons étendu la durée de remboursement au-delà des 180 mois habituels.” Une facilité appréciée par l’éleveur : “En cas d’investissements non prévus, ça permet de ne pas trop se serrer la ceinture”. La banque accompagne aujourd’hui le jeune homme et son père sur la mise en place d’une toiture photovoltaïque. Une partie de l’électricité produite sera autoconsommée, notamment pour couvrir les besoins du robot. “Nous venons de signer pour bloquer le tarif de ce trimestre, se félicitent les Miller. Évidemment, c’est au Crédit Mutuel qu’on s’est adressé en premier. Ils nous ont tout de suite mis en relation avec un expert bancaire en énergies renouvelables. C’est rassurant de savoir que la banque dispose de spécialistes pour nous accompagner.”
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