Le photovoltaïque mis au service de la production agricole ! Telle est la définition de l’agrivoltaïsme. Rien à voir avec une frénésie opportuniste, préjudiciable à l’agriculture sur le long terme, fait valoir enoé. Ce producteur d’énergie renouvelable, dont le siège social est basé à Marseille, défend une stratégie clairement encadrée pour le solaire agricole.
Enoé a élaboré sa charte de conduite sur trois critères : bâtir des projets qui rendent un ou plusieurs services à l’exploitant, tout en garantissant la continuité de son activité et la stabilité de ses performances technicoéconomiques. Les objectifs sont clairement établis et hiérarchisés : toute solution qui contribue à moderniser et pérenniser une activité agricole est subordonnée à la qualité de la production, au bien-être animal et à la préservation de l’environnement (capital naturel de l’exploitation).
Partenaire du végétal et de l’animal
Les solutions agrivoltaïques d’enoé sont étudiées et conçues aussi bien pour l’élevage que pour les productions végétales, en respectant le principe de la double utilisation du foncier. Pour les élevages ovins, bovins et avicoles, enoé a mis au point des ombrières. Les panneaux photovoltaïques protègent les animaux, et maintiennent des sols plus humides grâce à l’ombre portée, préservant ainsi le potentiel de pousse et la qualité du fourrage. Cette logique de protection vaut également dans le domaine des cultures de plein champ, qu’elles soient maraîchères, arboricoles ou viticoles. Les dispositifs agrivoltaïques protègent contre les aléas météorologiques, créent un microclimat plus propice aux cultures et peuvent même servir de support aux systèmes d’irrigation.
Un outil stratégique d’adaptation
Face aux trois grands défis économiques, sociétaux et environnementaux, le choix de l’agrivoltaïsme se démarque par sa pertinence. En premier lieu, car il optimise l’utilisation du foncier dans un contexte préoccupant d’appauvrissement et d’artificialisation des sols. En deuxième lieu, l’agrivoltaïsme peut devenir un outil de compétitivité pour l’agriculture française en contribuant à la stabilité des exploitations agricoles. Enfin, quand les nombreux départs en retraite annoncés sont conjugués au manque d’attractivité des métiers agricoles, l’agrivoltaïsme, qui consolide le schéma de financement et de gestion d’une exploitation, devient un atout indéniable pour sa transmission.
Élevage ovin, un outil clef en main d'attractivité !
L’agrivoltaïsme, une solution clef en main adaptée aux défis écologiques et économiques du moment. Un précieux service rendu à une filière française en grande difficulté : 60 % des exploitations (1/4 du cheptel allaitant) a disparu ces 20 dernières années et la France importe 50 % de la viande ovine qu’elle consomme. Facteur aggravant, le changement climatique pose de sérieux problèmes aux éleveurs : sécheresses et baisse de productivité fourragère en tête. L’état des lieux n’est pas engageant pourtant, l’agrivoltaïsme est porteur d’espoirs pour la filière ovine.
En pâtures, les ombrières photovoltaïques suivent la course du soleil, assurant production d’énergie et protection du sol et des animaux contre les excès du climat… avec une potentielle accélération de la pousse du fourrage et une amélioration de sa qualité. Sans charges pour l’exploitation, le dispositif assure un complément de revenu substantiel à l’éleveur. Un véritable outil d’optimisation technico-économique qui concourra à pérenniser les modèles économiques de l’élevage ovin français et à redonner au métier l’attractivité qu’il mérite.
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