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C’est le retour d’un temps perturbé, annonce Météo-France dans son bulletin météo du 13 juin 2024. Depuis le début de la semaine, un anticyclone sur la façade atlantique et des conditions dépressionnaires en Europe centrale ont apporté de l’air frais sur l’Hexagone. Résultat, une perturbation pluvieuse a fait son entrée.
De la pluie et quelques coups de tonnerre
Ce vendredi 14 juin, une perturbation pluvieuse s’étend de l’Aquitaine vers le nord-est et les Alpes et ralentit son rythme. La journée est donc maussade sur ces régions, et les cumuls de pluie parfois notables du Périgord vers le Massif central, les Alpes du Nord et la Franche-Comté.
En effet, les pluies se renforcent en soirée et peuvent s’accompagner de quelques coups de tonnerre. À l’arrière, la traîne devient active avec des averses plus fréquentes en fin d’après-midi et soirée sur le Nord-Ouest.
Des éclaircies persistent à l’avant sur le Sud, mais les entrées maritimes qui concernent le littoral méditerranéen le matin sont tenaces près de la basse vallée du Rhône l’après-midi. Ces nuages bas donnent même quelques bruines éparses du côté du Gard.
Samedi, le temps reste perturbé à l’est du Rhône le matin avec encore de bonnes pluies parfois orageuses, et quelques averses l’après-midi. Ailleurs, les averses sont plus rares, sauf près des côtes de Manche.
Dimanche, une nouvelle perturbation à caractère instable circule sur le nord-ouest du pays, tandis que les conditions sont plus clémentes sur une moitié sud-est.
Des températures en hausse qui restent fraîches
À partir de ce vendredi, conséquence d’un flux plus océanique, il fait moins frais le matin, mais les maximales ne montent plus. Elles sont même par endroits en légère baisse vendredi et samedi, avant une nouvelle hausse à partir de dimanche.
La première quinzaine de juin sera donc plus fraîche que les moyennes climatologiques, de l’ordre d’un degré en moyenne. Du côté des températures, elles ressemblent à celles de 2020, alors qu’entre 2021 et 2023, nous avons connu trois premières quinzaines de juin bien plus chaudes (plus de 2 degrés au-dessus des moyennes de référence).
