L’intérêt des territoires d’estives, destinées à décharger les exploitations d’une partie des troupeaux de mai à octobre, n’est plus à démontrer dans le Cantal, qui compte plus de 60 000 ha de « montagnes » sur 360 000 ha de SAU. Comme chaque année, les troupeaux ont afflué en nombre sur ces prairies naturelles d’altitude, qui n’échappent hélas ni au dérèglement climatique, ni aux invasions de rats taupiers. Le chargement est de fait en baisse, comme en témoigne la Coptasa, coopérative de transhumance collective, qui a diminué son chargement de 15 % depuis 2015. 3 800 bovins ont été accueillis sur 2 100 ha pour la saison 2022, marquée par une pousse de l’herbe plus précoce qu’en 2021.