En Isère, les surfaces agricoles continuent à reculer, et pas uniquement du fait de l’urbanisation.
D’après la Safer, 383 ha ont été artificialisés chaque année entre 2016 et 2020. Mais ces chiffres n’incluent pas les surfaces non artificialisées mais détournées de leur usage agricole. Or cette consommation de foncier « masquée » s’avère importante : sur la même période, 484 ha/an ont été acquis par des particuliers pour des usages d’agrément (chevaux, jardin…).