« Indexer les contrats d’achat d’œufs sur l’évolution du prix de l’aliment » : les producteurs le réclament aux distributeurs depuis le début de l’année. Malgré des manifestations dans l’Ouest au printemps, rien ne bouge. Le coût des matières premières flambe en 2021. À cela s’ajoute, à compter d’avril, une hausse du prix du soja non OGM. Or, l’aliment représente 65 % du coût de production des œufs. En mai 2021, l’indice aliment poules pondeuses Itavi, qui fait la synthèse de l’évolution du coût des matières premières, a augmenté de 0,5 % en comparaison à celui d’avril, soit une hausse de 27,5 % par rapport à mai 2020. D’après le Conseil national des céréales, l’indice des prix céréaliers et oléagineux d’avril est au plus haut depuis huit ans, en raison d’un niveau des stocks mondiaux au plus bas depuis cinq ans.

Dans ce contexte, les organisations de producteurs d’œufs du grand Ouest, fédérées au sein de l’UGPVB, en appellent à la responsabilité des acheteurs d’œufs (coquilles et ovoproduits), afin d’éviter l’effet ciseau destructeur des entreprises d’amont (centres de conditionnement, casseries, éleveurs).