Seine-Maritime. Les symbioses entre plantes et champignons sont porteuses d’espoirs pour améliorer la santé des cultures et réduire les applications de phytos et fertilisants. C’est ce qui ressort du webinaire « Les réseaux sociaux des sols », organisé le 16 février par la chambre d’agriculture de Normandie et UniLassale Rouen. Pour l’enseignant-chercheur Babacar Thioye, l’utilisation des champignons en traitement de semences est très porteuse. Par ailleurs, la culture du maïs, les pratiques sans labour (y compris avec glyphosate), les couverts végétaux, les légumineuses, la baisse de la fertilisation sont des éléments favorables.
Le chercheur plaide pour que chaque agriculteur puisse disposer d’une mallette pour analyser en toute autonomie le statut symbiotique de ses parcelles, et ainsi s’adapter et mesurer ses progressions.