Les prix des engrais ont poursuivi leur rapide mouvement de correction ces derniers jours dans un marché toujours aussi faible en matière de demande, tant en Europe qu’aux États-Unis ou en Asie. Des affaires égyptiennes à destination de l’Europe de l’Ouest sont certes rapportées pour des chargements en juin, mais les volumes traités demeurent restreints au regard des stocks disponibles chez les exportateurs.

 

La Chine propose d’ailleurs actuellement des offres à bas prix après un second semestre en 2021 et un début d’année où elle était particulièrement discrète sur la scène internationale. Des opérations de réexportations des USA vers l’Amérique latine sont également constatées outre Atlantique. Le rebond de l’euro, à son plus haut niveau depuis près d’un mois, vient aussi abaisser mécaniquement les coûts d’importation pour les acheteurs communautaires.

 

Le gaz européen a en outre retrouvé ses niveaux précédant le déclenchement de la guerre en Ukraine, facilitant ainsi la reprise de production d’ammonitrate.