Les prix des engrais azotés restent sous tension en cette fin d’année. L’offre s’est encore un peu plus restreinte au début du mois par l’entrée en vigueur des quotas à l’exportation russe. Un premier bateau n’a d’ailleurs pas pu partir faute de licence d’exportation, venant confirmer le risque d’assèchement de cette origine sur le marché international.
La Chine reste également absente des affaires internationales, tandis que les disponibilités du Moyen-Orient sont désormais épuisées pour des livraisons à court terme. En Europe, les usines parviendraient à maintenir un rythme de production convenable malgré la flambée des prix du gaz, mais les tarifs proposés ressortent extrêmement élevés.
Notons tout de même la contraction des prix du gaz ces derniers jours. Le pétrole a quant à lui rebondi au cours des dernières séances, mais il évolue désormais à 15 $ le baril en dessous de son sommet du mois dernier. La parité euro/dollar s’est stabilisée sur les 1,12 $, renforçant ainsi mécaniquement les coûts d’importation.