Les cours mondiaux de l’urée sont repartis à la baisse cette semaine et ont ainsi relâché la tension sur le marché français. Le dernier appel d’offres indien a déçu les exportateurs en matière de volumes contractualisés (550 000 tonnes) et les prix traités ont contraint la Chine et le Moyen-Orient à revoir leurs tarifs à la baisse.

 

Dans le même temps, en France, la demande reste très mesurée, hormis quelques affaires d’appoints sur le rapproché en solution azotée. L’ammonitrate regagne également en compétitivité sur des livraisons estivales grâce à de bonnes disponibilités et à des achats encore faibles.

 

La parité entre l’euro et le dollar reste fermement ancrée au-dessus des 1,2 $ et affaiblit ainsi mécaniquement du prix des engrais importés. L’inflation du secteur de l’énergie est toujours en cours. Le gaz est notamment remonté à son plus haut niveau depuis la mi-février, augmentant ainsi les coûts de fabrication.