« Depuis le début de juillet, les pluies ont été quasi absentes sur la moitié nord alors que des épisodes pluvio-orageux ont arrosé les régions s’étendant des Pyrénées au sud du Massif central ainsi que localement dans la Région Paca et sur la Corse. L’épisode de canicule, commencé ce lundi 22 juillet, va accentuer l’assèchement des sols superficiels dans les jours à venir », informe Météo-France dans un communiqué le 25 juillet 2019.

« Une sécheresse remarquable »

La moitié nord du pays est notamment touchée par la sécheresse. À Tours par exemple, un record de déficit pluviométrique a été enregistré sur la période du 21 juin au 20 juillet : 0,2 mm seulement, battant les 3,4 mm de 2015. Même scénario pour un grand nombre de villes, comme Lille, Angers, Poitiers ou encore Troyes.

 

Les sols superficiels souffrent d’un stress hydrique important. Jusqu’à au début de juin, l’humidité restait proche de la normale sauf en Auvergne, en Bourgogne et localement sur les régions méditerranéennes. « Du 25 au 30 juin, la France, comme une grande partie de l’Europe, a connu un épisode de canicule exceptionnel par sa précocité et son intensité. Les températures très élevées associées à la faible pluviométrie ont contribué à un assèchement remarquable des sols superficiels », précise le service de météorologie.

 

« La sécheresse des sols superficiels (dite « agricole ») ne constitue qu’une composante de la situation hydrologique globale. Les autres composantes de la sécheresse comme le débit des rivières ou le niveau des eaux souterraines sont suivies par les services du ministère de la Transition écologique et solidaire », indique Météo-France.