Le cabinet Agritel a fait part mercredi dans une note de sa légère déception de ne voir « qu’un bateau français retenu » lors de l’appel d’offres de l’Égypte en blé.
La France fournit ainsi 60 000 tonnes à l’Égypte contre 115 000 tonnes pour l’Ukraine et 60 000 tonnes pour la Roumanie.
« L’origine France est compétitive mais il semble que le manque de disponibilités sur le rapproché pénalise les offres chez les chargeurs. Attention à ce que la rétention à la vente ne finisse pas par engendrer des pertes d’opportunités à l’international dans le futur », prévient Agritel.
En France, les semis de blé d’hiver et de maïs demeurent contrariés par les pluies qui restent abondantes sur l’hexagone ce mois-ci, selon Agritel.
Vers 17 h sur Euronext, la tonne de blé perdait 50 centimes d’euro sur l’échéance de décembre, à 179 euros, et 75 centimes d’euro sur celle de mars, à 181,75 euros.
À la même heure, la tonne de maïs reculait de 25 centimes d’euros sur l’échéance de novembre à 163,25 euros, et 50 centimes d’euros sur celle de janvier, à 166,25 euros.