L’actualité de la production ovine a été passée au crible pendant deux jours par les experts de la profession. Le marché français de la viande ovine, le règlement zootechnique européen, ou l’impact du pâturage cellulaire sur le parasitisme, les plantes à tanins, le pâturage des dérobées, l’impact de la production ovine sur l’environnement… étaient entre autres au sommaire des conférences.

Enrayer la baisse de consommation

L’un des enjeux majeurs de la production sera de relancer ou tout du moins enrayer la baisse de la consommation qui est particulièrement basse en cette fin d’année. « Il sera important de s’interroger sur ce que veulent les consommateurs français d’aujourd’hui », a souligné Marie Carlier, de l’Institut de l’élevage. Le Brexit qui doit intervenir à la fin de mars pourrait bien changer la donne aussi.

Au sujet du parasitisme, une étude conduite au Mourier nuance les résultats australiens. Les brebis conduites en pâturage cellulaire ont présenté des intensités d’excrétion d’œufs de strongles gastro-intestinaux massives à certaines périodes, et bien supérieures à celles des brebis menées en pâturage tournant. Des conditions particulières d’application du pâturage cellulaire pourraient cependant être en cause. Ce premier résultat demande à être confirmé.

M.-F. M.

(1) Organisées par l’Institut de l’élevage, les chambres d’agricultures, Coop de France, Interbev Ovins, la Fédération nationale ovine, Races de France, la Bergerie nationale de Rambouillet, le Ciirpo et l’Association Régionale ovine Nouvelle Aquitaine dans de l’action Inn’Ovin.