Dans cette lettre adressée au président de la République, les deux syndicats, 17 responsables professionnels et deux chercheurs réclament des « garde-fous politiques » et une prise de parole « pour le respect de ceux qui, chaque jour, participent à la vie des territoires de notre pays ».
« Les animaux ne sont pas, et ne seront jamais, des êtres humains »
« Est-il juste de vouloir […] imposer tel ou tel régime alimentaire au nom d’une idéologie radicale ? interrogent les signataires. Chacun doit rester libre d’adopter le comportement alimentaire qui convient à ses goûts et convictions. Nous n’appelons pas les vegans à manger de la viande, qu’ils respectent en retour la très grande majorité des omnivores ! »
La vision « extrémiste, mêlant science, éthique, économie et politique, voudrait sacrifier l’Humain au nom d’une supposée indifférenciation des espèces. Monsieur le Président, nous vous appelons à dire haut et fort que les animaux ne sont pas, et ne seront jamais, des êtres humains. »
Pour la liberté des choix alimentaires
Le Figaro du 6 octobre a également publié une tribune de Claude Cochonneau, président de l’Assemblée permanente des chambres d’agriculture (APCA), et cosignée par plusieurs professionnels de l’industrie de la viande et des élus.
« Nous demandons solennellement que l’État républicain remettre de l’ordre et fasse respecter le libre arbitre alimentaire de chacun », insistent les signataires, avant de conclure : « Mangeons librement ! Consommons librement ! Laissons à chacun ses choix et ne laissons personne nous dire ce que nous devons avoir dans nos assiettes ! »