« Les risques de pénuries [évoqués, NDLR] dans les médias ont entraîné une forte accélération des ventes, qui s’explique notamment par la volonté de stockage des consommateurs », assure le cabinet Nielsen.

Toutes les enseignes concernées

Selon l’étude, les supermarchés sont plus touchés que les hypermarchés mais globalement toutes les enseignes sont concernées et le taux de rupture a augmenté par rapport à la semaine précédente, durant laquelle il atteignait 21 %.

Ces ruptures de stocks sont dues à une forte hausse de la demande qui a atteint 19 % en volume et même 37 % en valeur par rapport à la même semaine de 2016, selon le cabinet, spécialisé dans l’étude du comportement des consommateurs.

Le bio plus souvent en rupture

Les manques sont différents en fonction des marques et des types de beurre : les références bio sont ainsi plus souvent en rupture alors qu’à l’inverse les marques de distributeurs sont les moins concernées.

Conséquence directe de ce manque de beurre dans les rayons, les ventes de margarine, qui étaient en baisse sur l’ensemble de l’année, ont progressé de 15 % en volume, et 12 % en chiffre d’affaires, sur la même semaine.

Ce bond de la demande s’inscrit dans un contexte de hausse des prix pour l’ensemble des corps gras (beurre, margarine, crème fraîche…). Hausse que Nielsen, estime à 5,4 % en octobre 2017 par rapport à octobre 2016, sur fond de déflation pour les produits de grande consommation (–0,2 % sur la même période).

AFP