L’Organisation mondiale de la Santé (OMS), l’Organisation mondiale de la santé animale (OIE), l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et l’Union internationale contre la tuberculose et les maladies respiratoires ont uni leurs forces pour établir une feuille de route, afin de combattre la tuberculose bovine et éviter sa transmission à l’homme (tuberculose zoonotique).

« Il faut absolument prévenir et combattre la tuberculose bovine à sa source animale afin d’éviter la transmission à l’homme, d’améliorer la sécurité sanitaire des aliments et de protéger les moyens d’existence de nombreuses communautés rurales », affirme le docteur Matthew Stone, directeur général adjoint de l’OIE.

Les pays riches ne sont pas épargnés

Selon les dernières données publiées par l’OMS, chaque année, plus de 140 000 personnes contractent la tuberculose zoonotique et 12 000 en meurent, principalement en Afrique et en Asie du Sud-Est. Mais les pays riches sont également touchés.

Aux États-Unis, près de 200 millions de dollars de fonds d’urgence ont été débloqués entre 2000 et 2008 pour faire face aux flambées épidémiques de tuberculose bovine. Les animaux sauvages peuvent aussi être infectés et servir de réservoir d’infection pour le bétail et la population.