« Dans les prochains jours, au fur et à mesure que des résultats d’analyse seront connus, nous allons rendre public le nom de l’ensemble des produits contaminés, a assuré le ministre au quotidien. Avec les marques, le numéro de lot, leur conditionnement et la date de mise sur le marché. Mais ce n’est faisable qu’une fois les lots testés et identifiés comme contaminés au fipronil à des taux supérieurs à la limite autorisée. »

Retrait en vue

C’est sur son site internet que le ministère a prévu de communiquer. Le dernier inventaire disponible, au 16 août 2017, recensait 16 établissements de transformation d’œufs ou d’ovoproduits, 2 centres de conditionnement et 40 grossistes ayant reçu des œufs contaminés.

Qu’adviendra-t-il des produits testés et positifs au fipronil ? « Soit le retrait du lot en magasin si le taux de fipronil se révèle supérieur à la limite autorisée, avec une recommandation faite au distributeur de mettre un affichage pour informer ses clients, soit le retrait et le rappel des produits si le taux dépasse le seuil d’exposition aiguë. Ces mesures sont conformes à ce que prévoit la réglementation européenne. »

Le ministre en a profité pour rappeler que jusqu’à maintenant, « aucune concentration supérieure au seuil d’exposition aiguë n’a été détectée ». Cette annonce, l’ONG Foodwatch l’a saluée comme une « très bonne chose ». Mais elle regrette toutefois que cette communication porte uniquement sur les aliments contaminés au fipronil à des taux supérieurs à la limite autorisée.

Avec l’AFP