En France, la baisse du cheptel reproducteur en 2017, de 2,7 % par rapport à 2016, devrait entraîner une baisse des naissances en 2018 si la productivité n’augmente pas, estime l’Institut de l’élevage. Le taux de réforme devrait diminuer également et cela se traduira par un recul des sorties de brebis. Résultat, la production française devrait nettement baisser en 2018.
Progression de la production européenne
Au niveau européen, en revanche, la production devrait poursuivre sa progression. Si les prévisions sont à la stagnation en Espagne, elles sont en forte hausse pour le Royaume-Uni (+7 %) et l’Irlande (+5 %). « Cette hausse pourrait compenser la baisse prévue des arrivées en provenance de la Nouvelle-Zélande et conduire à l’augmentation des disponibilités européenne en viande ovine », indique l’Idele.
Le dynamisme du Royaume-Uni et de l’Irlande pourrait conduire à une progression de nos importations, mais cela ne devrait pas suffire pour compenser la baisse des abattages dans l’Hexagone. La consommation devrait donc s’afficher à la baisse (–2 %).