« Le bien-être d’un animal est l’état mental et physique positif lié à la satisfaction de ses besoins physiologiques et comportementaux, ainsi que de ses attentes. Cet état varie en fonction de la perception de la situation par l’animal. » C’est la définition que donne l’Anses du bien-être animal dans le cadre de ses recherches sur le sujet.

Mettre en place des outils d’évaluation

Ce texte s’appuie sur « une mise en perspective philosophique, sociétale et juridique du concept de bien-être animal ». Il prend également en compte « l’évolution des connaissances scientifiques ». Il doit servir de base à l’élaboration d’outils permettant d’évaluer le bien-être animal « selon les espèces, les stades de développement, les conditions de l’environnement des animaux ».

L’Anses précise qu’une telle évaluation doit se faire à l’échelle « individuelle » et « contextuelle ». La définition précise « qu’une bonne santé, un niveau de production satisfaisant ou une absence de stress ne suffisent pas. Il faut aussi se soucier de ce que l’animal ressent, des perceptions subjectives déplaisantes, telles que la douleur et la souffrance, mais aussi rechercher les signes d’expression d’émotions positives ».

« L’individu ressent des émotions positives ou négatives »

Le sentiment « d’attente » chez un animal est également mis en avant. « Les attentes se traduisent par des réponses comportementales et physiologiques anticipatoires. Selon le niveau de satisfaction de ses attentes, l’individu ressent des émotions positives ou négatives », explique l’Anses. « Cette notion d’attente chez l’animal, bien caractérisée en psychologie expérimentale, est encore difficile à cerner en pratique » conclut-elle.

T.D.