Deux solutions
Acte d’avocats ou procédure judiciairestrong
Le divorce par consentement mutuel contractuel a été instauré en octobre 2016 afin de réduire les délais, et de désengorger les tribunaux. Le consentement mutuel permet un divorce amiable avec un acte d’avocats, sans être obligé de passer devant le juge.
Les conditions
Accord sur toutstrong
Ce divorce à l’amiable nécessite que les époux soient d’accord sur tout. Ils doivent s’entendre sur le principe du divorce mais aussi sur ses conséquences s’agissant des enfants (autorité parentale, résidence, contribution à l’entretien et l’éducation, dite pension alimentaire), ainsi que des conséquences patrimoniales (sort des biens, prestation compensatoire) et extrapatrimoniales (nom de l’épouse). Qui dit consentement mutuel dit obligatoirement liquidation du régime matrimonial, donc partage des biens ou convention d’indivision. Si ce n’est pas le cas, la procédure judiciaire doit être mise en œuvre par le dépôt d’une requête devant le juge.
Liquider le régime matrimonialstrong
Pour liquider le régime matrimonial, il faut effectuer le partage des biens en calculant les créances et récompenses entre époux. Le partage s’opère de manière différente suivant le régime matrimonial : la communauté, la séparation de biens, la participation aux acquêts et la communauté universelle. À noter que dans le cadre du régime légal de la communauté des biens, il faut régler le sort des biens communs. Tous ceux qui ont été acquis pendant le mariage par les conjoints, ensemble ou séparément, doivent être partagés. Une exploitation agricole créée ou acquise pendant le mariage, et les revenus qu’elle génère, sont des biens communs. Les revenus de biens propres tombent également en communauté.
Délai et coût
Plus rapide mais plus cherstrong
Pour un divorce par consentement mutuel, dans le meilleur des cas, compte tenu de la simplicité de la démarche, il est possible de divorcer en un mois. Mais qui dit plus simple et plus rapide ne dit pas pour autant moins cher. L’enregistrement de l’acte de divorce est facturé 50 euros par le notaire, en plus de ses honoraires. Il faut aussi compter un droit de partage de 2,5 % de l’actif net, et les frais de notaires si des biens sont soumis à la publicité foncière. Par ailleurs, chaque époux doit avoir son propre avocat.