En France, 35 000 décès seraient imputables au sel. Consommé en excès, ce condiment favorise hypertension, maladies cardiovasculaires, ostéoporose, cancer gastrique ou encore insuffisance rénale. L’Organisation mondiale de la santé recommande de ne pas dépasser 5 g par jour (moins d’une cuillère à café). Or, la consommation se situe entre 9 et 12 g. 4/5e des apports proviennent des aliments transformés. Le sel se cache partout : pain, biscottes, charcuterie – surtout saucisson et jambon sec –, bouillons, sauces, plats cuisinés, certains fromages, soupes industrielles, quiches, pizzas, conserves... Pour l’éviter, privilégiez les aliments bruts, non préparés. En cuisine, remplacez le sel par des herbes aromatiques, des épices, ail, oignon, échalote, etc. Quand vous achetez un produit, choisissez-le pauvre en sodium (cet ingrédient doit se situer loin dans la liste). L’iode étant indispensable à l’organisme, utilisez exclusivement du sel iodé.

C. Yverneau