Le fait que l’animal soit reconnu « être sensible » dans le code civil depuis 2015 a nourri les questions de société sur le rapport entre l’homme et l’animal. Le sujet s’est même invité dans l’épreuve de français du baccalauréat 2018, preuve s’il en faut qu’il est d’actualité.
Dans un monde où les repères sont chahutés et où les frontières ne sont plus nettes entre animal domestique, dit de rente, et animal de compagnie, la vocation même de l’élevage est remise en cause. Au cœur du débat, la notion de bien-être animal reste d’ailleurs sujette à de nombreuses interprétations et controverses.
À ces questions, il devient urgent de donner des réponses raisonnables et étayées. C’est l’objet du hors-série Réponses à ceux qui veulent abolir l’élevage, publié par La France agricole.
À travers des regards historiques et la richesse de témoignages très divers recueillis par l’auteure, Marie-Gabrielle Miossec, ce document soigné veut apporter une contribution équilibrée à la recherche d’une proximité rationnelle avec « nos amies les bêtes ». Un équilibre que résume un éleveur à sa façon : « Prendre soin de ses animaux sans pour autant les papouiller. »
Le lecteur y trouvera aussi un glossaire et une bibliographie pour approfondir ce sujet de société.
Prix : 9,90 €. À commander sur www.editions-france-agricole.fr (1)
Sur ce sujet et animée par l’auteure, une table ronde « Les éleveurs face aux controverses sur l’élevage » aura lieu au Space, à Rennes, vendredi 14 septembre, de 10 h 30 à 12 h, espace Europe.