Dans la salle de bains, les risques de chute sont importants. Commencez par sécuriser les déplacements en adoptant un sol antidérapant : carrelage antiglisse, moquette ou revêtement PVC.

La douche, idéalement de plain-pied, sera équipée d’un siège, d’un tapis au fond du receveur et de barres d’appui (ph. 2).

La baignoire, difficile à enjamber, peut être remplacée par un modèle à porte, avec siège intégré, offrant un accès plus facile. Ce concept existe sous forme de baignoire-douche (ph. 1).

Préférez une robinetterie thermostatique, facile à manipuler avec un levier ergonomique.

Pour la toilette, optez pour une vasque suspendue, à bonne hauteur, peu profonde, et encadrée de poignées ou de barres. Ce lavabo facilite l’approche des personnes en fauteuil roulant (ph. 3).

Enfin, le WC existant sera équipé d’un rehausseur sur l’assise, ainsi que d’une barre d’appui murale, ou remplacé par un modèle surélevé ou suspendu.

Ces aménagements ouvrent droit à un crédit d’impôt de 25 % des dépenses effectuées, plafonné à 5 000 € pour une personne seule et le double pour un couple, ainsi qu’à une TVA de 10 %. D’autres aides (de l’Agence nationale de l’habitat, des mutuelles…) s’y ajoutent.

Hélène Lacas