Apiculteur, blogueur, enseignant, informaticien, logisticien, artisan d’art, graphiste, architecte réseau et startuper… Moins d’un an après sa création, Village Factory (1), l’association de co-working d’Asnières-sur-Vègre (Sarthe), compte déjà une cinquantaine d’adhérents. « Certains d’entre nous viennent ici pour trouver des compétences complémentaires, d’autres pour échanger. D’autres encore sont intéressés par notre salle de réunion, l’équipement de vidéoconférence et le très haut débit, que nous attendons pour 2017 », précise Isabelle Clep, sa présidente.

Dynamiser l’économie locale

L’association s’est installée dans les anciens locaux de l’école. À l’étage, sur 170 m², les deux salles de classe ont été réagencées. Dans l’une, les co-workers peuvent travailler au calme et/ou tenir une réunion. Dans l’autre, ils acceptent de travailler au milieu des autres. Un espace cuisine a également été aménagé. « Tous les travaux ont été réalisés par des bénévoles, dans le cadre d’ateliers Le faire soi-même, poursuit-elle. Pour le mobilier manquant, nous avons lancé un appel à dons, qui a bien fonctionné. ».

Chaleureux et lumineux, cet espace est ouvert chaque après-midi en hiver et toute la journée à partir de mars. Le coût de l’accès reste modique : le professionnel doit adhérer à l’association (29 € par an). Puis, il choisit entre un abonnement mensuel (40 €) ou une carte de douze demi-journées (40 €).

Espace de travail, Village Factory a été aussi conçu comme un « tiers lieu ». « Chaque adhérent peut proposer et organiser de nouvelles activités, explique Isabelle Clep. Ce qui fait qu’aujourd’hui, on peut y prendre des cours d’italien, suivre une formation Facebook, participer à des ateliers pour enfants ou encore réviser son bac, comme l’ont fait trois lycéens l’an dernier. » Autant d’initiatives qui dynamisent la vie de ce village de 396 habitants.

Anne Mabire

(1) www.village-factory.net