« Hansel et Gretel, Baba Yaga, Alice au pays des merveilles, dans tous ces contes, il y a des cabanes tordues », raconte Vincent Layotte dont l’imaginaire est nourri par ses lectures d’enfant mais aussi par les films de Tim Burton, le dessin animé Les Aristochats ou plus récemment Jack et la mécanique du cœur.

Il y a dix ans, sa rencontre avec Fabienne, qui rentrait de Polynésie, relance son désir de créer des lieux magiques où accueillir des gens. « Ici, c’est un paradis. Cet endroit a fait ressurgir mon bonheur de petite fille dormant à la belle étoile… », raconte-t-elle. Le couple dessine les cabanes, puis un ami bricoleur aide Vincent à les monter. Au fil des ans, il en a construit quatre en mariant douglas, mélèze, châtaignier, planches de récupération et bois flotté trouvé dans les rivières alentour. Trois cabanes sont perchées dans les circonvolutions des branches de chênes centenaires. Elles sont accessibles par des passerelles ou un pont népalais. La cabane du Pêcheur s’étend, quant à elle, au bord d’un étang. Vincent et Fabienne peaufinent la décoration composée d’objets chinés.

Les lieux évoquent aux hôtes des souvenirs de films ou encore de livres différents, selon leur sensibilité. Grâce à leur poêle à bois, ces cabanes continuent de faire rêver en hiver.

Raphaëlle Saint-Pierre

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