L’homme regarde la machine. Et soudain, leurs deux existences se mêlent. Le danseur monte dans le godet, qui entre en mouvement sur des airs d’opéra chanté par Maria Callas. Il est tantôt élevé dans les airs, tantôt accroché des deux mains aux dents de la pelleteuse, grâce à la complicité d’un conducteur chevronné. « Il ne s’agit pas d’un combat entre l’homme et la machine, mais d’un rapport sensuel », explique le danseur Philippe Priasso. Le ballet contemporain « Transports exceptionnels, duo pour un danseur et une pelleteuse » dure vingt minutes . Il sera donné à Vannes (Morbihan) le 16 septembre et le 17 à Igny (Essonne) . L’accès est gratuit. Il a été dansé dans une cinquantaine de pays depuis 2005.

Alexie Valois

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