Selon une étude (1) mise en ligne par l’Agence bio le 29 octobre, les importations européennes en provenance de pays tiers de plusieurs céréales bio ont diminué entre 2018 et 2020. C’est le cas pour le blé tendre (- 72 %, passant de 164 200 t à 45 500 t en 2020), le maïs (- 55 %, de 195 500 t à 88 800 t) et l’orge (- 84 %, de 7 900 t à 1 300 t). Au contraire, les achats ont augmenté pour le blé dur (+ 115 %, de 18 700 t à 40 200 t). Ils sont restés stables pour l’avoine (1 200 t).
De manière générale, les auteurs soulignent une « forte diminution » (- 54 %) des importations de céréales bio par l’Union européenne, passant de 387 500 t en 2018 à 177 000 t en 2020. « Les principaux fournisseurs de céréales biologiques de l’Union européenne sont l’Ukraine (blé tendre et maïs) et dans une moindre mesure la Turquie (maïs, blé dur), représentant plus des deux tiers des volumes de céréales », précisent les auteurs.
Sur la même période, les importations d’oléagineux (colza, tournesol et soja) ont également diminué, que ce soit sous forme de grains (- 16 %) ou de tourteaux (- 10 %). Elles atteignent, en équivalent grains, 451 000 t en 2020 (517 300 t en 2018).
Achats de graines
de soja en hausse
Toutefois, l’étude pointe le fait que les importations de graines de soja bio ont augmenté, passant de 104 800 t en 2018 à 137 300 t en 2020 (+ 31 %). « Le principal importateur de l’UE est la France, dont les importations extra-UE sont passées de 27 877 t à 51 672 t en 2020 », précisent les auteurs. Les autres principaux pays importateurs sont la Belgique (17 398 t en 2020), l’Allemagne (16 370 t), l’Espagne (12 396 t) et les Pays-Bas (12 400 t).
(1) https://www.agencebio.org/2021/10/29/synthese-de-letude-sur-les-grandes-cultures-bio-dans-lue-et-dans-les-principaux-pays-tiers-en-ligne/