Le blé reculait sur Euronext en début de semaine sous l’effet de l’envolée de parité euro/dollar (autour de 1,17 dollar), qui mine la compétitivité des blés français à l’international, mais aussi d’une offre russe attendue en hausse. « Des ajustements de surfaces et des potentiels de rendement amènent à revoir les potentiels de production du pays et par conséquent le potentiel disponible à l’export », note le cabinet Agritel. De leur côté, les acteurs français de la filière font état, jour après jour, d’une moisson 2020 en berne (lire page 14).
Les prix du blé baissaient aussi à Chicago après des averses dans le Midwest pendant le week-end. Mais les perspectives des onze à quinze prochains jours laissent envisager
un temps plus sec.