« En 2020, le secteur de l’amidonnerie a transformé 3,1 millions de tonnes de blé, 1,9 Mt de maïs et 1 Mt de pois protéagineux et pommes de terre féculière. Cela représente 19 % des débouchés pour les producteurs de blé, 27 % de ceux du maïs, et 31 % de la récolte de pommes de terre. 2,9 millions de tonnes d’amidon ont été produites et seulement 17 % de ce volume est vendu sous forme d’amidon natif. Les 83 % restants sont transformés en une diversité de produits de haute valeur ajoutée. En tendance de fond, les industries françaises se tournent de plus en plus vers ces débouchés.

Le marché est à 55 % orienté vers l’alimentation. Dans ce secteur, quelques marchés ont particulièrement performé en 2020, notamment celui de la confiserie et de la chocolaterie, essentiellement du fait d’innovations qui ont rencontré leurs clients. Si 2020 a été une année particulière, marquée par la crise sanitaire, ce secteur a progressé sur le temps long, avec plus  39 % entre 2015 et 2020. Les usages en brasserie se développent également, contrairement aux boissons rafraîchissantes. Le marché du non-alimentaire est, lui, dominé par la papeterie, dont les usages se renforcent depuis 2015. C’est lié au développement du papier recyclé, qui peut gagner en résistance grâce à l’amidon. Un autre débouché qui progresse est celui de l’industrie pharmaceutique et chimique, avec plus 11 % depuis 2015. »