Le rythme élevé des récoltes dans les régions productrices des États-Unis pèse sur les cours du blé à Chicago.
Les prix de la céréale ont également été impactés par les nouvelles estimations de récoltes russes, revues en hausse : « Ikar vient de relever, pour la seconde fois en quinze jours, son estimation de production russe de blé 2020-2021 à 79,5 millions de tonnes (contre 78 Mt précédemment), ainsi que les exportations de blé à 37 Mt (35 Mt précédemment) », a souligné le cabinet Inter-Courtage. Le cabinet Agritel a, de son côté, également relevé son estimation à 77,5 Mt, réparties en 56,8 Mt en blé d’hiver et 20,7 Mt en blé de printemps.
Par ailleurs, le retour du beau temps dans l’Hexagone accélère les chantiers de récolte d’orge d’hiver, ce qui met la pression sur les céréales.
Selon le cabinet Agritel, la France a exporté plus de 1,8 Mt de blé vers les pays tiers en avril 2020, « un nouveau record mensuel ».