Entre le 12 et le 19 février, le cours de l’orge a encore perdu 12 €/t à Rouen (après les 5 €/t la semaine passée). « Les orges de l’hémisphère Sud mènent la danse, explique Tallage. Malgré une production en baisse par rapport à l’an dernier, les orges australiennes ont laissé leur prix chuter très nettement pour essayer de capter des débouchés qui puissent remplacer le débouché chinois menaçant de disparaître. » En effet, la Chine pourrait mettre en place une taxe prohibitive contre les orges australiennes.

Néanmoins, cette baisse des cours relance le commerce. L’Algérie et la Jordanie reviennent aux achats et pourraient ainsi ralentir la chute des cours.

En France, 13 % des orges de printemps ont été semées, contre 5 % en 2018.