« Dans le monde, environ 23 millions de tonnes (Mt) de malt sont produites, dont 21 Mt sont destinées aux bières, 1,2 Mt aux whiskies et 0,8 Mt aux ingrédients.

Pour les bières, ce segment de marché connaît une progression annuelle moyenne de 0,6 %. Plus précisément, il se divise en quatre types de valorisation : la micro-brasserie, qui représente 1 Mt de malt (en croissance de 6 %), les « Premium spéciales », qui comptent 8,4 Mt (en hausse de 1 %), les « normales », qui enregistrent aussi 8,4 Mt (en chute de - 1 %), et les « low cost », qui totalisent 3,2 Mt (en progression de 2 %).

Pour rappel, les « Premium » sont élaborées avec 100 % de malt et sont plus chères. Les « normales » sont faites avec une majorité de malt et une minorité de grains crus (maïs, millet…) ou des sucres moins chers que le malt. Les « low cost » sont élaborées avec une majorité de grains crus.

Le marché des whiskies connaît également une belle progression de 4 %.

Mais la plus belle évolution concerne les ingrédients. Il s’agit d’une niche très rémunératrice, mais aujourd’hui Boormalt n’est pas du tout présent sur ce secteur. Nous avons le projet de construire une usine d’extraits de malt pour l’industrie agroalimentaire à Anvers, en Belgique. Nous y avons déjà érigé notre quatrième tour de maltage. Quand on ne connaît pas ce domaine très précis, on n’imagine pas que les extraits de malt ont autant d’applications. »