«Vous allez voir un lanceur d’alerte employé dans un élevage de cochons de l’Yonne. » Voilà comment Sébastien Arsac, directeur des enquêtes et porte-parole de L214, lance la vidéo que l’association antispéciste a diffusée le 19 août dernier. Et une fois n’est pas coutume, c’est à visage découvert que ce témoin apparaît devant la caméra.

L214 présente son « lanceur d’alerte » comme étant un ancien salarié de l’élevage mis en cause dans la vidéo. Image à l’appui, le témoin dénonce, en particulier, les « coups de tournevis » donnés aux truies pour les faire avancer, ou encore le « claquage » des porcelets contre le sol ou les cloisons des maternités.

Dépôt de plainte

N’obtenant pas de réponse de la part de sa hiérarchie, le témoin explique qu’il a finalement porté plainte lui-même pour maltraitance. « J’ai pris une initiative, j’ai appelé le directeur, je l’ai eu par téléphone, et rien, rapporte-t-il. Il s’en fout. Du coup, j’ai été porté plainte pour maltraitance. Par la suite, j’ai contacté L214. »

Éric Roussel