Pour atténuer et anticiper l’évolution du climat, Bertrand Valiorgue, professeur à l’EM Lyon, invite le CNIPT à travailler sur « la pomme de terre à impacts ». Il entend par là une activité, à l’échelle de l’exploitation, qui ait un impact positif sur l’eau, l’air, le sol et la biodiversité. Il plaide pour l’agriculture régénératrice. Selon lui, la filière s’est construite sur sa capacité à produire des tubercules au meilleur rapport qualité-prix. « C’était l’équation du XXe siècle : demain, il faudra maximiser le rapport qualité-prix-impacts », a-t-il estimé.
Si les représentants du négoce et de la distribution ont souligné un niveau d’exigence élevé des consommateurs, Luc Chatelain, président du CNIPT, estime que le changement est « contraint et forcé » face à l’urgence climatique. Un travail de filière sur la thématique est apparu judicieux. Ces échanges ne seraient-ils pas « le début d’un Grenelle de la pomme de terre ? », s’est-il demandé.