« La quasi-totalité des sorghos européens était récoltée fin octobre. En France, suivant les régions, les résultats sont hétérogènes et compris entre 25 et 100 q/ha. Le rendement moyen est de 50 q/ha, soit 3 q de moins qu’en 2018. Ces résultats s’expliquent par le manque de pluviométrie au cours de l’été, même si la culture montre une bonne résilience dans ce contexte climatique. Du fait de la hausse des surfaces, la production française est annoncée en hausse, à 350 000 t. Depuis 2016, la sole augmente, du fait du progrès génétique qui permet de proposer des variétés mieux adaptées au contexte pédoclimatique français. C’est aussi une diversification intéressante dans des régions comme le Poitou-Charentes, le Centre-Val de Loire ou la Bourgogne.

Les volumes restant faibles, il n’y a pas de problème pour les écouler. Et même si les États-Unis, se sont retrouvés avec près de la moitié de leur production sur les bras et ont « attaqué » de nouveaux marchés comme l’Espagne, cela n’a pas impacté nos exportations. Un tiers de la production française reste exporté vers ce pays pour l’alimentation animale, principalement porcine. 15 % sont à destination du Benelux et du Royaume-Uni pour le marché de l’oisellerie. Le restant est soit autoconsommé à la ferme, soit approvisionne les usines d’aliments classiques. Mais il est vrai que le sorgho reste peu connu par les fabricants. »