Dans le cadre de son audition par la commission de l’aménagement du territoire et du développement durable du Sénat le 18 mai 2021, Julien Denormandie a exprimé ses positions sur les principaux articles de la loi climat et résilience en lien avec son ministère. Notamment, au cœur des interrogations, l’éventuelle mise en place d’une taxe sur les engrais azotés, que le ministre de l’Agriculture a défendue et clarifiée : « Le texte n’introduit ni taxe, ni redevance, et ne donne en aucun cas la possibilité au gouvernement de le faire. Il dit que si nous ne respectons pas, pendant deux années consécutives, les engagements que nous avons pris au niveau européen sur la réduction de nos émissions de protoxyde d’azote et d’ammoniac, et si les choses ne bougent pas au niveau européen, alors le Parlement se saisira de la question. »

Alerté sur l’absence de dispositif d’accompagnement pour atteindre ces objectifs dans un délai réduit, le ministre a mis en avant le plan protéines, « qui permet d’intégrer un apport d’engrais par la rotation », concédant toutefois que le texte de loi n’aborde pas ce point. R. Borget