« Le méteil grain, qui renforce l’autonomie de l’élevage, se sème courant octobre, comme une céréale. L’apport de calcium, à raison d’une tonne de CaCO3 par hectare est un atout pour la réussite de la culture. Le choix d’une parcelle sans excès d’humidité est une autre condition importante, car les légumineuses craignent les excès d’eau pendant l’hiver. Pour gagner du temps, le mélange de graines est semé en un passage. Concernant les doses, il faut prévoir la même quantité de céréales qu’en monoculture. En revanche, le choix de variétés différentes – deux ou trois – réduit les risques sanitaires. Côté protéagineux, on compte 15 kg/ha de pois pour les parcelles situées en dessous de 500 mètres d’altitude. Au-dessus, la dose est augmentée. La féverole, à raison de 50 kg/ha, n’est adaptée qu’aux parcelles en dessous de 500 m. Plus haut, elle gèle. Ceux qui maîtrisent bien ces ingrédients peuvent ensuite tenter d’ajouter 2 à 3 kg/ha de vesce commune. »
Stéphane Martignac, chambre d’agriculture de la Corrèze : « Un pH entretenu sur une terre saine, deux conditions pour réussir son méteil »
