Selon une étude du CNRS, publiée le 7 novembre dernier, huit molécules fongicides SDHI ((pour « inhibiteurs de la succinate déshydrogénase »), commercialisées dans l’Hexagone, ne se contenteraient « pas d’inhiber l’activité d’une enzyme clé de la chaîne respiratoire des champignons ». Elles seraient « aussi capables de bloquer celle du ver de terre, de l’abeille ainsi que de cellules humaines, dans des proportions variables ». L’équipe de recherche française a ainsi montré que les conditions des tests réglementaires actuels de toxicité masquent un effet très important des SDHI sur des cellules humaines : un stress oxydatif menant à leur mort.
De son côté, l’Anses rappelle qu’elle poursuit ses travaux concernant de potentiels effets de ces molécules sur la santé et qu’elle prendra en compte cette nouvelle publication