Samedi 5 septembre au matin, à Sens-de-Bretagne (Ille-et-Vilaine), deux génisses sont retrouvées mutilées au pré. Sur la patte antérieure gauche, l’une présente « une coupure de 40 à 50 centimètres ». L’autre « a été tranchée au niveau du fanon », précise Éric Poussin, propriétaire des animaux, à France Bleu. « On a plusieurs pistes de travail mais l’intervention d’un tiers ne fait pas de doute », indique la gendarmerie de Vitré (Ille-et-Vilaine), en charge de l’enquête.

Le 9 septembre, un veau de trois jours est retrouvé les oreilles et la queue coupées au massif du Truc de l’Homme (Lozère). Le 13 septembre, à Cantenay-Épinard (Maine-et-Loire), un éleveur déplore la mort d’un veau au champ, présentant des mutilations aux oreilles, au mufle et sur les joues.

Appeler le 17

Si les enquêtes doivent déterminer les raisons de ces macabres découvertes, « le rapprochement est naturel entre ces affaires et celles des chevaux », estime l’adjudant Benoît Croguennec, référent en sûreté du groupement de gendarmerie départementale de l’Ille-et-Vilaine. Il souligne l’importance de « ne pas intervenir soi-même » et « de signaler les faits à la gendarmerie en cas de doute, en appelant le 17 ». Vincent Guyot