Pas moins de 283 projets sont lauréats du volume de 150 MW alloués. Le prix moyen proposé atteint 85 €/MWh. La baisse des prix proposés par les heureux élus de cet appel d’offres se poursuit donc. Elle est de 9 % par rapport à la période précédente. Le ministère précise que, parmi ces lauréats, près de 40 % se sont engagés à avoir recours à de l’investissement participatif. Ils verront alors leur prime majorée de 3 €/MWh. Sans surprise, ce sont les trois régions métropolitaines du Sud qui emportent le gros de la mise avec 200 projets pour environ 116 MW de capacité de production.
Appels d’offres gonflés de 1,45 à 2,5 GW/an
Plusieurs exploitations agricoles sont lauréates dans cette catégorie « centrales sur bâtiments, serres et hangars agricoles et ombrières de parking de puissance comprise entre 100 kWc et 8 MWc ». La quatrième période de candidature à l’appel d’offres, dont la clôture aura lieu le 9 mars prochain, portera sur une puissance supérieure, de 200 MW au lieu de 150, conformément à l’augmentation de 1 GW/an, passant de 1,45 GW à 2,5 GW annoncée par Nicolas Hulot à l’occasion du Sommet sur le climat du 12 décembre 2017. En tout, neuf périodes sur trois ans sont proposées. Ce dispositif lancé en 2016 repose sur le système du complément de rémunération, qui remplace les tarifs d’achat.
14 000 projets en autoconsommation en un an et demi
Les objectifs fixés dans le pays sont d’atteindre entre 18,2 et 20,2 GW de puissance installée à l’horizon de 2023. Pour y arriver, le ministère compte aussi sur la participation des centrales au sol et sur l’autoconsommation. À ce sujet, il communique sur 8 000 projets en autoconsommation déclarés en 2016 et 6 000 sur le seul premier semestre de 2017. Les plus petites installations bénéficient désormais d’un arrêté tarifaire. Les plus grosses se positionnent sur les appels d’offres. Lancés en 2017, ces derniers concernent 50 MW et le secteur agricole est concerné. En décembre dernier, 145 projets ont été lauréats du premier appel d’offres.