Comment gérer les semis d’orge de printemps ?
Compte tenu de la météo annoncée pour les derniers jours de mars, il serait souhaitable de terminer l’implantation ce week-end au plus tard. En Île-de-France et Picardie nous arrivons à la date limite au-delà de laquelle le potentiel risque d’être fortement entamé. En région Centre il est déjà trop tard. Il faut profiter des petites gelées nocturnes pour passer là où le ressuyage est correct.
Faut-il modifier l’itinéraire technique ?
La première chose à faire consiste à majorer la densité de semis afin de tenir compte d’un tallage plus faible, et parfois de mauvaises conditions d’enterrage qui vont entraîner des pertes à la levée. La règle est de majorer la dose de 1 % par jour de retard après le 20 mars. Quant à la fertilisation azotée, tant que la dose totale ne dépasse pas 120 u/ha, il est préférable dans ces conditions de l’épandre en une seule fois entre une et deux feuilles au plus tard. En Île-de-France c’est réglementairement possible et cela minore le risque de subir une période sèche qui empêcherait sa valorisation. Les irrigants ont plus de latitude pour intervenir.